•  

    On prend la fable de La Fontaine « LE LOUP ET LE CHIEN » et on intervertit deux à deux les voyelles de tous les noms communs et adjectifs qualificatifs. Puis, on adapte l’orthographe de façon à garder une syntaxe approximative.

     

    On a :

     

     

     


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  •  Franabugida est une écriture que j’ai inventée en m’inspirant des écritures indiennes, particulièrement le devânagârî. J’y trouve sidérante l’idée de représenter la consonne et sa voyelle ensemble dans le même caractère.

    Les caractéristiques notables de mon écriture sont :

    • Type de système d’écriture : techniquement un abugida, bien que comportant certaines caractéristiques d’un syllabaire
    • Sens d’écriture : de gauche à droite et de haut en bas

    • Utilisé pour écrire le français avec (presque) autant de précision que l’alphabet phonétique international (IPA)

    • Conçu pour être à la fois esthétique et facile à mémoriser.

     

    LES CONSONNES ISOLEES

     Les « consonnes isolées » sont des lettres dont la caractéristique est de s’inscrire entre ces deux lignes horizontales imaginaires qui constituent l’interligne et entre lesquelles s’inscrivent les lettres minuscules de l’alphabet latin qui n’ont pas de hampes, telles « a », « c » ou « x ». Toutes transcrivent une consonne qui n’est pas suivie d’une voyelle, schwa [ǝ] excepté.

    Elles peuvent donc transcrire soit une consonne en fin de mot, soit la première consonne d’un groupe de consonnes, soit une consonne entre deux autres consonnes, soit une consonne suivie d’un schwa.

    La semi-voyelle [j], par souci de simplicité, sera considérée comme une consonne à part entière.

    Les deux autres semi-voyelles [w] et [ɥ] seront, elles aussi, traitées comme des consonnes, mais des consonnes « défectives », puisque celles-ci n’acceptent ni de porter certaines voyelles ([u], [y] et [ǝ]) ni de n’être pas suivies d’une voyelle. C’est pour cette raison que j’ai choisi de ne pas les faire apparaître dans le tableau des consonnes ci-dessous :

     

     

    LES VOYELLES ISOLEES

    Elles se caractérisent par leur hampe, ascendante ou descendante. Elles servent à transcrire une voyelle au début d’un mot ou une voyelle suivant une autre (schwa excepté, puisque le français interdit le hiatus commençant par un schwa).

     

     

    COMBINAISON D’UNE CONSONNE ET D’UNE VOYELLE

    D’une façon schématique, la consonne, qui n’a pas de hampe, reçoit la hampe inhérente à la voyelle qu’elle porte, formant avec elle une ligature. En franabugida, il y a autant de ligatures qu’il y a de combinaisons possibles consonne-voyelles en français.

    Ce système fonctionne comme si on ajoutait un signe diacritique à la consonne, sans cependant ressembler à une diacritique. 

    A titre d’exemple, voilà ci-dessous la combinaison m+a=ma :

     

     

     

     

     

     

    Toutefois, toutes les ligatures ne sont pas aussi simples que celle-ci. Pour des raisons esthétiques, certaines combinaisons ne reçoivent pas une hampe, mais un signe diacritique. D’autres (mais très peu) changent complètement de forme tout en restant inscrite dans l’interligne.

     Ci-dessous est le texte de la fable de La Fontaine « le corbeau et le renard ». Ne trouvez-vous pas mon écriture franabugida à la fois jolie et mystérieuse ?

     

     

     

    Si vous désirez d’autres informations sur franabugida, je serais ravi de vous renseigner.

     

     

    UFF, 2013

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  In the town of Colmar, there’s a bus company,

    Which drivers are granted total impunity.

    They disregard cyclists and feel legitimate

    To run them over and leave them inanimate.

     

    Public prosecutors and judges all alike

    Constantly back them up. Should you ride on your bike

    Right on the cycle track, you trigger their anger,

    And if you persevere, then you’re in real danger.

     

     Cursed be the recklessness and the arrogant cheek

    Of those haughty maniacs who deny the weak

    And the vulnerable a fair share of the place.

     

    May they be ostracized and sent to the gutter !

    Let them be pointed at, boycotted for ever,

    Those bully killers that go by the name of T.R.A.C.E.

     

    Traces


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  • M’en allant promener sur les bords de la Fecht,

    Je vis gracile bouteille sur ses ondes flotter.

    Dedans était un poème qu’aussitôt m’en vais-je te

    Faire lire, toi qui les sonnets tant sais apprécier.

     

    (Cela disait :)

     Tцeӗrt ! Ǽnɸ ħooï Glooϣshting, ҧijngzøħnj all ᵲцwåħɰ sɮǝ Gwӕrj,

    Ĥwǣnn est ᵽɸooïng åg Ɓralᶑoɯӡist ӫԑn Ƚaϣhʁʯsx kiicz Blwӕrj !!!.....

    Ӿjooïsӄ, Ӎlϣjwoork obw Ҙxhårwhjing åg mӑɮhtin’t Ҥåwwe дѝзжhoɸ ɮiffle,

    Ĥӭӭst’x fjwuürlɠh !... Ǩlaïssing жarøƄ ilt obw Griffle.

     

    Ƥflooüschж åg Fjølm, strӕvn ӫԑn de puuhrple Xwøhnnstragh ;

    Mÿÿn ɸloåasp, na ӫԑn Ɓralᶑoɯʒisʎ abv søhhl d’Rwaħagh

    Ĥwǣnn est anv stǣɲʃ, åg Pfwiinʠ pʃɘɘrdtɦ Σøjhmfɛlj… !

     Ψuuɛhn mør åg Żeuuƌ’s mijd ӫԑn Vesprej plij Ȼzjaŷhɛlj.

     

    Ɏaarfg ohlownɠ åg abv jwømsth, puuhrple Støӭhnf ɸɯerroelx,

    Vaззrt Σdoɦb benɮ ȹaa obw andt Ĥɥɥsz tɛɛɏɲt, voostr Vwuostroelx,

    Thzeenȼʃ Ȓhooïƞ åg Zsmixxbuhsk paahrɛɥyjsx de Ĥåvgloü…

     

    Ψestv ilt den Ǩhjaøfring, iij Σɮooïɦx køm spåce ooüt Smwåhlzwoü !

    Żxoesk wooün’hɦ Jwooïnt gwǣnsk Ghɛɥrtft dess Straomn’st.

    Wahԑnst ! Wjoø åg myyr Qeele brjɯɰall Pflace ʃwaomn’st !...

     

     Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’est-ce que ça signifiait ?

    Les mots étaient étranges, certaines lettres inconnues,

    Pourtant les vers rimaient et c’était un sonnet

    Malgré son rythme rude et ses sons saugrenus.

     

    Ami, point ne t’étonne de ces strophes atypiques,

    Fussent-elles même écrites en alsacien ancien 

    Tel qu’on le rédigeait en caractères antiques

    Du temps où de l’espace vinrent les Proto-germains.

     

     UFF 2012

     


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